Les différentes étapes d’aménagement pour créer une piste d’équitation

Pour aménager un terrain pour une piste d’équitation, plusieurs éléments doivent être étudiés de près, à commencer par le nivellement du sol. Ce dernier est une étape capitale pour garantir le système de stabilisation de sol pour tout type de sports équestres. Avant de choisir une variante de pose, il faut avant établir un diagnostic du sol. Ceci concerne surtout la vérification de la perméabilité, la stabilité et la pente du terrain à aménager. Voici donc quelques idées permettant de savoir les différentes étapes d’aménagement d’un terrain pour une piste d’équitation.

La construction d’une piste équestre, une étape à ne pas prendre à la légère

En termes d’aménagements équestres, la création d’une piste doit être effectuée selon les normes en vigueur. Elle doit aussi faire l’objet d’une déclaration environnementale. Si la piste à créer est inférieure à 2 000 m², cette dernière est requise. Si elle dépasse les 2 000 m², la demande d’un permis d’environnement est de mise. S’il s’agit d’une nouvelle piste, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, elle doit être implantée à plus de 20 m d’un point d’entrée d’égout public, d’une eau de surface ou bien d’un ouvrage de prise d’eau.

Pour réussir ce genre de projet, il vaut mieux faire appel à un entrepreneur spécialisé dans le terrassement. S’il existe des habitations aux alentours de la piste équestre, elles doivent se trouvent à une distance d’au moins 50 m de celles-ci. Afin de préserver sa qualité, la piste ne doit pas être utilisée entre 22h et 7h. Elle doit être aussi arrosée régulièrement afin qu’il n’y ait pas trop de poussière qui s’en dégage. Par ailleurs, durant la construction d’une piste d’équitation, des dispositions doivent être prises en compte pour que les chevaux ne puissent s’échapper du paddock.

Créer une piste équestre en fonction de son utilisation

La préservation de la santé des articulations des chevaux est primordiale. C’est pour cette raison qu’il faut disposer d’une piste de qualité afin de faciliter leur locomotion. Le choix de la structure et de la composition varie en fonction de son utilisation. Par exemple, un cavalier de dressage n’a pas les mêmes exigences qu’un cavalier d’équitation western. Au niveau des dimensions, il faut généralement une piste de 20 m sur 60 m pour un cavalier de dressage, tandis qu’une surface d’environ 2 500 m² doit être réservée pour un cavalier d’obstacle. À noter que le budget alloué dans ce genre de projet varie selon le type de piste et des matériaux utilisés. Le terrain d’équitation peut être constitué de sable, de granulat de pneus liés à une résine de synthèse, de copeaux de feutre et bien d’autres.

L’aménagement de la piste d’équitation

Après avoir choisi la piste adaptée à ses besoins, il est temps de penser à son aménagement. Lors de cette étape, il faut surtout privilégier le revêtement de sol, le drainage et l’arrosage. Pour une piste extérieure, il faut penser aux périodes de pluie qui vont inonder les terrains d’équitation. La qualité du sous-sol est très importante et le système d’évacuation d’eau doit être bien réfléchi en termes de pente liée à l’usage de drains.

Pour la mise en œuvre, la préparation du terrain nécessite une base de pierres ou de graviers sur plusieurs centimètres. Ensuite, il y a le mélange de sable et de fibre en polyester sur 12 à 15 cm. Enfin, il ne faut pas oublier de délimiter la piste par une bordure pour éviter que le sable ne se disperse.